Après mes déboires avec la mesure du sel j'ai terminé par découvrir ce qui n'allait pas: le salinomètre présentait une microfissur et tandis que l'eau s'infiltrait dans le lest elle venait fausser la mesure. J'ai donc poursuivi l'ajout des intrants en réduisant les volumes et en continuant de respecter strictement les doses faute de pouvoir effectuer des mesures précises de la densité.....
[
Rappel - 8 LITRES de spiruline pour débuter -
50 litres aujourd'hui ! ]
Grosse limitation des rajouts en raison de l'absence d'outil pour mesurer la salinité. J'ai juste compensé l'évaporation approximative en rajoutant 1 litre de milieu de culture quotidiennement pendant 4 jours puis à hauteur de 5 litres par jour ensuite tandis que l'observation était satisfaisante et que le secchi était mesuré à 2.
Je dispose maintenant de 50 litres.
Je rajoute maintenant 10 litres par jour pour les jours suivants jusqu'à obtention de mes 185 litres.
Ah ! J'ai mis le chauffage en route !
La température restait faible (23°). Le chauffage me permezt d'obtenir maintenant 28° qui semblerait finalement être la température idéale avec le meilleur rapport production/économie du milieu.
Aussi, la spiruline ne s'agglomère plus mais j'ai remarqué des dépôts brunatres. Après recherches, je conclue à une présence d'EPS.
La spiruline sécrète en effet un exopolysaccharide sulfaté (une espèce
d'alginate).
Hypothèse : l’EPS à bas poids moléculaire est peu à peu
relâché dans le milieu de culture où il se dissout d’abord puis
polymérise progressivement en micelles de plus en plus grosses, puis en
peaux ou grumeaux jaune-bruns de taille variable, microscopiques
(visibles au microscope après coloration du milieu à l'encre de Chine,
l'EPS ne se colorant pas) ou même visibles à l'oeil nu. Quand le milieu
se concentre en EPS, sa solubilité diminue et il se forme comme une
gaine d’EPS à la surface externe des spirulines.
Les grumeaux ou peaux
d'EPS peuvent boucher les pores des filtres et ralentir considérablement
la filtration.
Légèrement plus denses que le milieu de culture, ils
peuvent se déposer au fond du bassin sous forme de boues, puis
finalement s'en détacher en se chargeant de bulles de gaz de
fermentation et flotter. Le tamis de récolte arrête les amas d’EPS
suffisamment gros.
La production normale d'EPS à bas pH et sous forte
lumière est de l'ordre de 30 % de celle de la spiruline, mais il semble
se former encore de l'EPS à des pH très élevés.
S'il y a carence
d'azote, la photosynthèse produit exclusivement de l'EPS (Cornet J.F.,
1992).
Même en présence de nitrates, la carence en ammonium parait
favoriser la formation d'EPS, si les conditions de luminosité et de
température sont insuffisantes pour la réduction des nitrates.
En
présence d'ammonium la protéinogénèse est ralentie par une température
insuffisante, mais moins qu'avec nitrates seuls. La carence en fer
semble aussi gêner la protéinogénèse et donc favoriser l'EPS.
Les dernières mesures
Le PH : 9.9
Le Sel : Non mesuré
La température : 28°
Agitation : 12 heures en journée
Corrections
Le PH me semble correct malgré une légère baisse (9.9 contre 10.2)
Pour lutter contre l'EPS j'ai forcé le dosage en purin (+5% en sus de la dose recommandée) et j'ai ajouté une eau de cendre moins diluée avec un PH plus élevé (11.2) sur deux rajouts successifs.
L'EPS présent s'est déposé au fond et sa production a largement diminué.
L'EPS présent s'est déposé au fond et sa production a largement diminué.
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